Nouvelle Zélande : de l’ile du Sud à l’ile du Nord

3 jours de mer seulement, de beaux paysages, un temps très changeant, des calmes et de la baston pour finir : typique de la navigation en Nouvelle-Zélande!

Depuis 3 semaines que nous naviguions dans l’ile du Sud, nous avons globalement eu du beau temps grâce à un positionnement idéal des anticyclones qui se sont succédés, centrés environ sur la latitude 40°S. L’automne austral approchant, le centre des hautes pressions tend à remonter vers le nord, laissant aux dépressions la place pour balayer l’ile du Sud et le sud de l’ile du Nord.

Lever de soleil sur Homewood Bay, Pelorus sound

Comme d’habitude avant toute navigation conséquente, j’ai suivi de près la situation météo des derniers jours, guettant l’ouverture d’une fenêtre météo favorable pour avaler les 500 à 600 milles vers Auckland, en fonction de la route choisie.

Une fois de plus, je suis surpris de constater autant de différences entre les fichiers météo successifs, les modèles semblant ne pas savoir anticiper la position d’un centre dépressionnaire prenant naissance aux abords de Sydney, et prévu de se mouvoir vers l’est. Le samedi 4, la prévision la voit passer sur le détroit de Cook tôt le mardi 7. Le dimanche 5 au matin, elle la voit passer au nord de l’ile du Nord le mardi 7 au soir. La prévi du dimanche soir voit un déplacement plus lent de la dépression, qui ferait route vers le sud-est avant d’arriver en Nouvelle-Zélande. Cette dernière situation générale serait donc très favorable à une remontée par le détroit de Cook, puis le long de la cote Est, contournant le cap Est, Bay of Plenty et passage du cap Colville avant de rentrer dans le Golfe d’Hauraki. En revanche, plus question avec cette météo de passer par l’ouest comme nous l’avions fait à la descente. Le choix est donc simple : par l’Est dès lundi matin ou on attend dans les Marlborough encore une bonne semaine la prochaine ouverture (ou pas!) de fenêtre météo. C’est donc avec impatience que j’attends la prévision du lundi matin.

Lundi 6 mars 2017:

Bonne nouvelle pour commencer la journée, la météo de ce matin conforte celle de la veille, et les prévisions à 3 jours des services météo NZ sont en accord avec les données brutes des fichiers grib sur l’ensemble des zones concernées.

Je lance un routage qui aide à se projeter avec plus de précisions en temps et conditions sur la route prévue. En partant à 8h lundi, le routage nous met au Cap Colville mercredi soir vers minuit.

Globalement les conditions prévues sont les suivantes: Lundi vent de nord-ouest à nord 15 noeuds fraichissant 20 puis 30 dans l’après-midi dans le détroit de Cook, avant de mollir en approchant du cap Palliser. Pour la première nuit, de l’ouest à nord-ouest entre 10 et 20 noeuds. Mardi 7, baisse du vent progressive le matin, calmes l’après-midi et vent revenant au sud 15kt en soirée, puis fraichissant sud-est 20-25 noeuds pendant la nuit. Mercredi matin est-sud-est 25kt, fraichissant 30kt en journée tournant  Est le soir.

Nous quittons le mouillage d’Homewood Bay, dans le Pelorus sound un peu avant 8h. La première heure se fait au moteur, car le vent ne parvient pas à franchir les reliefs des Sounds. Nous profitons de la fin de la marée descendante et son courant portant. Vers 9 heures, en sortant de l’abri des collines, nous touchons le vent de nord-ouest attendu et Moby peut filer au travers sous GV et Solent dans une bonne dizaine de noeuds de vent. Nous pourrions envoyer le code zéro, mais je préfère attendre d’être encore plus dégagé des côtes pour bien évaluer la force du vent.

Moby sous code 0 à la sortie du Pelorus sound

Devant nous à 12 milles le cap Jackson. Le vent est stable, nous hissons le code 0 et apprécions ces jolis paysages des Sounds. La mer est belle et les conditions idéales pour amariner mon jeune équipage. Nous doublons le cap Jackson avant 11h et sommes bien content de bien glisser sur l’eau à près de 10kt, car la renverse à eu lieu et nous avons 3 noeuds de courant contre.

The Brothers

Nous avons droit devant « The Brothers », ilots rocheux connus pour être le 2° endroit le plus venté de Nouvelle Zélande avec près de 200 jours de force 8 ou plus par an! Le vent a fraichit à presque 20 noeuds, un temps de demoiselle pour les parages. A 12h45, alors que les « Brothers » ne sont qu’à une poignée de milles dans notre sillage, je pressens l’accélération du vent et décide d’affaler le code 0. Bien vu, quelque minutes plus tard c’est au tour du 1° ris puis le 2° à 13h et le 3° à 13h15 avec 5 tours dans le solent. Moby file grand largue à fond la caisse entre 15 et 21 noeuds.

Flagrant délit d’excès de vitesse sur Marine Traffic 17,5k

Le vent se lève sur le détroit de Cook

Le vent accélère dans le détroit de Cook

Une fois de plus les météos ont un peu sous-estimés le vent en prévoyant 20 à 30kt; notre anémomètre est stable entre 40 et 45kt et d’expérience, il n’a pas tendance à exagérer! La mer est courte, vent contre courant oblige, et Moby, calé entre 2 vagues à leur vitesses surfe sans jamais ralentir. C’est un plaisir pour tout l’équipage que de glisser aussi vite sur l’eau. A cette vitesse moyenne, les 30 milles de détroit de Cook sont vite avalés, nous passons devant Wellington et le vent commence alors à baisser un peu. En passant le cap Turakirae, le vent s’arrête net, nous sommes dans le dévent du relief, bien qu’à plus de 5 milles des côtes. Je renvoie toute la toile après quelques minutes à observer et m’être assuré que la baisse de vent s’était bien étendue. Il est 16h, le cap Palliser n’est qu’à 20 milles de nos étraves. J’aimerais le contourner avant la nuit, mais avec cette pétrole qui n’était pas du tout prévue, ça semble difficile. Ne souhaitant pas m’attarder dans ces parages pour un temps incertain, je mets un moteur en marche et en avant vers le cap Palliser, qui a la particularité d’être exactement aux antipodes de notre village de Plougonvelin.

aux antipodes de PLougonvelin!

Nous sommes accompagnés par de nombreux dauphins et croisons aussi quelques phoques en chasse de leur diner. L’eau, dont la température n’est que de 15°C, regorge de vie marine.

Les dauphins interrompent leur chasse pour nous accompagner un peu

Puis c’est au tour d’un phoque

Un albatros décolle à nos côtés

Nous doublons donc le cap Palliser vers 19h au moteur, notre route qui était au sud-est prend maintenant 90° sur bâbord pour pointer vers le nord-est. Presque 300 milles pour rallier le prochain point tournant que sera le « East Cape ». Cette côte de Nouvelle Zélande est assez inhospitalière, la bande côtière n’étant pas complètement cartographiée et ne propose que 2 ou 3 replis possible en cas de mauvais temps, tel Castle Point, Napier ou Gisborne.

Le vent revient vers 20h et souffle du nord-ouest à 10 noeuds puis 15 à partir de 21h. Le premier ris est vite pris dans la GV et nous faisons route à 9 noeuds. La mer devient agitée.

Mardi 7 mars 2017:

Le vent se maintient en milieu de nuit, mais la mer croisée rend la navigation assez inconfortable. Nous prenons un 2° ris, histoire de ralentir un peu afin de passer plus souplement. En fin de nuit, le vent adonne un peu en mollissant. Le bateau passe mieux, ça tombe bien, c’est mon tour d’aller me reposer!

un Albatros Royal nous suit

La mer s’est bien calmée au matin, et à 10h toute la GV est renvoyée. Le vent continue sa rotation à l’ouest, tout cela colle bien aux prévisions et à 11h30, j’envoie le gennaker. Nous savons que nous allons vers une zone sans vent et que quand il reviendra, ce sera par le sud et il soufflera également de cette direction. Nous sommes à la mi-journée à une quarantaine de milles dans le sud-est de Napier, et faisons une route sensiblement parallèle à la côte.

En début d’après-midi, les dernières prévisions météo disponibles montrent assez peu de changement avec les précédentes, à l’exception de la zone « Plenty »qui est est sous la menace d’un avis de grand frais à coup de vent. Je prends le temps d’analyser la situation. Ce vent fort prévu demain sur Plenty résulte du gradient de pression du thalweg qui s’étend au sud-est de la dépression se trouvant en mer de Tasmanie. Ce thalweg assez complexe se retrouve pris en étau entre deux zones de hautes pressions situées dans son nord et dans son sud, augmentant le gradient de pression sur une zone assez peu étendue mais néanmoins proche de notre route. Quelle décision prendre? Faire escale à Napier ou Gisborne, ou bien continuer vers East Cape? J’évalue tranquillement les faits dont je dispose, les avantages et inconvénients des différentes options. Si nous faisons escale, nous ne pourrons pas atteindre Napier avant le début de nuit, quand à Gisborne, ce serait en milieu de nuit. En poursuivant vers East Cape, compte tenu des prévisions, il conviendrait d’adapter notre vitesse pour y arriver le plus tard possible et laisser le gros du vent devant nous, mais quand même avant la rotation des vents à l’Est prévue pour le début d’après-midi de mercredi. Ce timing est très facile à tenir, il nous suffit de réduire la toile cette nuit pour se ralentir de manière à viser le passage d’East Cape en fin de matinée. Nous prenons donc la décision de poursuivre la route. L’après-midi de mardi se passe tranquillement, le vent est assez instable et capricieux, une légère houle de sud-est se lève.

un peu avant le coucher de soleil, le ciel s’assombrit

Un peu avant la tombée de la nuit, le vent s’établit entre 10 et 15 noeuds de secteur sud. Cela est conforme aux prévisions. Nous affalons le gennaker et très tôt je réduis la grand voile. Il reste 115 milles pour East Cape et nous voudrions y être dans 14-15 heures, soit 8 noeuds de moyenne maxi. Pour ne pas être trop rapide, je prends le 2° ris mais comme nous sommes encore trop vite, nous affalons complètement la grand-voile. Grand largue, le solent nous suffit à maintenir la vitesse voulue. Quand le vent va monter graduellement il sera très facile de le rouler un peu pour maintenir nos 8 noeuds max.

Mercredi 8 mars 2017:

La nuit est agréable, le bateau sous-toilé est bien confortable. Le vent se maintient jusqu’à l’aube aux alentours de 25 noeuds, le ciel s’est bien couvert dans la nuit et les averses de puis fines sont assez fréquentes. Quelques rafales à 30 noeuds, le solent a été un peu roulé. Nous croisons quelques cargos descendant vers le sud, et d’autres nous dépassent en remontant au nord. Au lever du jour, nous sommes à 25 milles du point tournant. Le vent à un peu mollit, entre 20 et 25 noeuds et nous commençons à ressentir les effets du courant à l’approche du Cap. Nous empannons à 11h, en passant à 3 milles au large d’East Island. Une brève éclaircie nous permet d’apercevoir la côte. Nous commençons la traversée de la « Bay of Plenty » et sommes maintenant bâbord amure, route au 300° vers le Colville channel, situé 170 milles devant, entre le cap Colville et le sud de Great Barrier island.

Passage d’East Cape

C’est toujours un bon moment à bord quand un cap ou autre passage remarquable est franchi. Cet East Cape n’a pas très bonne réputation, nous nous réjouissons de le savoir derrière. Le timing jusqu’ici est bon; le vent amorce sa rotation à l’est-sud-est. C’est quasi vent arrière, mais comme il doit forcir, tout va bien! Justement, à propos de forcir, le vent vient de prendre une dizaine de noeuds après le passage du cap. Peut-être l’effet de côte? Pas seulement je crois. Le bulletin VHF de 12h33 vient de revoir à la hausse ses prévisions: 45kt pour « Plenty » et pour « Colville ». Même si cela n’est que 5 noeuds de plus que ce qui était prévu au bulletin de ce matin, cette révision à la hausse ne me réjouis guère, et l’état de la mer est passé de « rough » à « very rough ». Le bulletin annonce ces conditions jusqu’en milieu de nuit, avant une baisse relative à 35 noeuds demain matin. Encore une fois, il vaudra mieux aller lentement et laisser le plus fort du vent qui est devant nous se tasser un peu.

A 13h30, le vent rentre assez franchement entre 40 et 45kt. Je roule complètement le solent et nous filons à sec de toile. La mer est peu agitée, en fait assez belle comparée au vent. Moby file entre 8 et 16 noeuds, la force du vent dans le gréement est suffisante pour partir au surf sur les vagues. Il nous faudrait ralentir pour ne pas rattraper ce mauvais temps qui se trouve devant nous. Je décide d’essayer de laisser filer un trainard en boucle derrière nous. 6 aussières raboutées pour une longueur totale de 100m me permettent de former un U entre les deux coques. Je suis satisfait du résultat, la vitesse à diminué sensiblement, et le bateau ne part plus au surf comme avant, tout en gardant assez de vitesse pour bien répondre à la barre et rester bien calé sous pilote automatique.

préparation des trainards

Installation des trainards

La mer se forme et les vagues commencent à déferler

Tout va bien à bord

La pluie refait son apparition en milieu d’après-midi. Le vent est assez irrégulier en force. Entre 35 et 50 noeuds. La mer se creuse au fil des heures et dès 16h, les vagues font un bon 3m moyen avec quelques unes à 5 ou 6m. Mais Moby se comporte à merveille; à l’intérieur les enfants et Bénédicte lisent et se divertissent comme d’habitude.

Pour moi dans le cockpit, c’est un peu plus humide. La tendance est toujours à la hausse et l’anémomètre reste invariablement entre 48 et 52 noeuds. Comme il est paramétré à la valeur d’amortissement maximale de 9 secondes, c’est bien un force 10 que nous étalons depuis plus d’une heure. L’état de la mer ne trompe pas, avec de longues trainées blanches, l’écume des déferlantes suis se fait emporter et les embruns permanent. Le bruit du vent dans le mat, les haubans, les drisses. La pression du vent que je ressens dans mon dos. Je me rassure en me disant que tout va bien et que Moby se comporte parfaitement, mais je m’inquiète aussi de savoir jusqu’où ce vent va forcir, et comment la mer va grossir dans les heures qui viennent.

Difficile d’apprécier l’état de la mer sur les photos, mais ça grossit toujours

Le vent à pris un peu d’Est  depuis 16 heures, et je suis partagé entre la route directe et une route un peu plus à gauche, qui nous ferait rentrer un peu plus dans la Bay of Plenty. Le vent et la mer devrait y être un peu mieux, en revanche, en s’engageant dans la baie, nous diminuons notre marge de manoeuvre par rapport à la côte sous notre vent. Je choisis le compromis entre les 2, et évaluerai à nouveau ces deux options dans quelque temps, en fonction de l’évolution météo que je constaterai.

Bulletin météo VHF de 17h33 : Et une couche de plus! Pour « Plenty » et « Colville », on nous prévoit maintenant 50kt et « High seas »!!! D’un côté, ça me rassure, car ce sont les conditions que nous avons déjà, mais ce qui me rassure moins, c’est de voir les prévisionnistes en retard d’une guerre à chaque bulletin successif.

La nuit approche. Je profite des dernières lueurs du jour pour faire un tour d’horizon et jauger des conditions de mer tant que je peux encore voir les vagues. Je constate que leur hauteur moyenne à encore augmenté et dépasse facilement 4m. Les plus grosses, qui déferlent sur plus de 50m de large, dépassent 6m. En revanche, la longueur d’onde des vagues à nettement augmenté depuis cet après midi. Cette longueur augmentée rend leurs faces moins raides et je les trouve de ce fait moins impressionnantes et moins dangereuses. Cela laisse plus de marge en terme d’angle de route par rapport aux vagues. Je décide, avant qu’il ne fasse complètement nuit de faire un essai en les prenant  sur notre quart arrière bâbord, à environ 45° du bateau. Le résultat me convient, encore une fois Moby se comporte parfaitement et tient son cap avec une précision satisfaisante. J’opte donc pour aller chercher des conditions plus clémentes vers la côte.

Bulletin  VHF de 20h33 : Cela se détériore encore plus, avec toujours 50kt pour « Plenty » mais  60kt maintenant pour « Colville ». Cette surenchère prouve une fois de plus que les prévisionnistes ont été surpris par l’évolution rapide du phénomène et tirent la sonnette d’alarme. Heureusement que lorsque tombe ce bulletin, nous avons déjà commencé à sentir l’effet positif de notre décalage de route. Les étraves pointent désormais vers Tauranga, 65 milles devant. Dans l’heure qui suit, la baisse du vent se confirme, il ne souffle plus qu’à 40 noeuds et cela nous donne l’impression relative de calme. Le vent a également continué sa rotation, il vient de l’ Est. Nous n’avons plus de raisons de nous freiner sur cette route, je remonte donc les trainards, puis déroule un peu de solent. Je ne peux pas savoir si la baisse que nous constatons est due à notre recalage plus au sud ou au fait que le plus gros soit désormais devant nous, comme les gribs le prévoyait la veille? Qu’importe, ce qui compte c’est de se sortir de ce mauvais temps et le plan fonctionne bien.

Image satellite, toute la Nouvelle Zélande est sous les nuages

Jeudi 9 mars 2017:

Nous progressons bien dans la nuit, le vent soufflant de l’Est entre 30 et 35kt. Nous passons à une quinzaine de milles sous le vent de White Island, ile volcan qui laisse en permanence échapper un nuage de vapeur de soufre. Nous ne le voyons pas mais son odeur forte de soufre nous parvient, même si éloigné. Puis nous passons au nord de l’ile de Motiti. Nous arrivons à Tauranga en fin de nuit, le timing est bon, car nous nous pointons juste quelques minutes après l’étale de marée haute, vers 5h du matin. Le courant de marée à l’entrée du port de Tauranga peut être fort et il y est fortement conseillé de passer à l’étale ou avec un léger courant rentrant. Le port de commerce  est actif H24, un cargo en sort, un paquebot rentre. Nous rentrons dans son sillage et allons mouiller dans la rivière, en face de Bridge Marina. Nous sommes accueillis par nos amis Nico et Anne-marie d’Excallibur qui sont à nouveau à flot après un mois d’escale technique à Tauranga.

Le goulet d’entrée à Tauranga est franchi

Encore un mille et nous mouillerons derrière les docks. Le repos bien mérité est proche!

  1. Marc gassian says:

    C’est moins romantique que les commentaires de Bénédicte, mais fort intéressant !!!
    A bientôt dans l’Océan Indien !

  2. jeanfrançois says:

    Bravo Captain, trés belle navigation, ça réveille cette météo , ça devenait trop tranquille ce voyage!!!

  3. Salut Loïc et bravo pour cette navigation. Je suis ça avec admiration et me souviens du détroit de Cook en ferry (ça remuait sévère !). Sinon j’ai été touché d’apercevoir tes parents à l’enterrement de ma mère et tu les remercieras de ma part à l’occasion. A bientôt Pierre

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