Nous sommes arrivés à St-Barthélépmy (St-Barth pour les initiés) quelques jours avant le début de la Bucket Regratta, régate de vieux gréement de luxe et de grands voiliers modernes tous plus beaux et grands les uns que les autres.
On y retrouve entre autres les classe J comme Velsheda, qui nécessite pas loin de 20 membres d’équipage pour le faire naviguer en régate, mais aussi des yachts ultra-modernes comme le Clan 8…
En fin de journée, nous allons nos balader en annexe dans le port de Gustavia : les yachts sont tous plus impressionnants les uns que les autres.
De nuit, le mouillage st encore plus féérique, se transformant en une forte de mats illuminé, de lumières sous-marines bleutées,
St-Barthélémy, c’est bien sûr le cliché d’une île des milliardaires, où les plus beaux yachts des Caraïbes yachts défilent par dizaines pendant la haute saison (de décembre à Avril), et où les villas de luxe sont louées à de riches américains plusieurs dizaines de dollars la semaine. Mais St Barth, c’est surtout un petit bijou d’île ultra préservée :
- avec ses réserves naturelles
- Gustavia : un charmant port à l’architecture créole dont les maison anciennes ont toute été admirablement rénovées,
- Corrosol : un authentique petit port de pêche créole,
- le mouillage sauvage de Colombier, surplombé par la maison Rockefeller, le premier des riches américains à avoir investi dans l’île
Grâce à Erwana et ses parents, nous en avons aussi appris plus sur le véritable visage de l’île, avec ses 8000 habitants à l’année, petite île anciennement très pauvre et aujourd’hui vivant essentiellement du tourisme de luxe, à 80% d’américains.
Ils sont ravis de trouver là une ile calme, préservée, où l’insécurité n’existe pas, et aux températures plus douces que les Bahamas – il se dit que c’est la seule île des Antilles où l’on peut laisser trainer son porte monnaie toute une journée et le retrouver au même endroit le soir même!
Une île aride où ses habitant composent à l’année avec des ressources limitées en eau et électricité, un avitaillement parfois erratique (pénurie de beurre dans les supermarché quand nous y étions!! dur pour les bretons que nous sommes…) un peu comme sur un bateau!
C’est sûr, dans 2 ans, quand nous repasserons par les Antilles, nous resterons un peu plus longtemps à St-Barth, afin d’explorer un peu plus la ville-village de Gustavia, sa plage de coquillages roses, l’anse de St-Jean avec son spot de SUP….
Cette plage est vraiment charmante, et unique avec l’entrée de la piste à quelques mètres. Sensations garanties quand les avions sont en approche….