Isabella, Galapagos épisode3

Après 5 jours, nous quittons sans regret Santa Cruz et ses hordes de touristes en gilet orange pour Isabella : c’est l’île la moins habitée, et sans doute la plus authentique, celle aussi dans laquelle il est plus facile de partir en autonomie à la découverte de la nature.

Juste avant d’arriver, nous faisons un petit crochet par,  Isla Tortuga, ancien cratère écroulé et éventré, le ressac y est impressionnant, et le paysage spectaculaire.

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Le mouillage de Puerto Villamil est charmant, bordé de kilomètres de plages sauvage à souhaits, de petites pensions de famille pieds dans le sable , et d’un port protégé par un archipel d’ilôt plats inhabités, mais très riches en faune marine.

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Nous commençons notre exploration du mouillage par une première petite balade en paddle autour de l’archipel de Tintoreas : toujours autant d’animaux, beaucoup de tortues marines, elles sont énormes, et toujours aussi craintives, c’est difficile de les approcher : un petit tour de tête hors de l’eau et hop, elles disparaissent.

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La nouveauté, ce sont les colonies de pingouins qui nagent par 2 semble-t-il.

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Un petit tour vers la plage en fin de journée, marée descendante, de petites vagues lèvent, et nous voilà partis en surf sur de jolies vaguelettes! Moi et Anna sur notre paddle, Loïc avec Arthur! Nous resterons finalement quasi jusqu’au coucher du soleil nous amuser dans 50cm d’eau sur un fond de sable, quelques raies passent sous nos planches, les pélicans nous survolent, c’est magique!

Existe-t-il un autre endroit dans le monde oû l’on puisse en une heure de balade familiale : surfer des vagues de sable, croiser des raies, des tortues, des bébés requins, nager à côté des pingouins, des otaries, sous le vol gracile de pélicans?

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Nous décidons de revenir le lendemain explorer plus en détails cet archipel, sous l’eau avec nos masques, et à terre avec nos savates!

 

Bien nous en prend, nous pouvons débarquer sur l’un des ilots, que nous atteignons en traversant un morceau de mangrove; une otarie très espiègle vient nous chercher. Elle ne demande qu’à jouer, qu’à cela ne tienne, Victor et moi sautons à l’eau, et nageons à ses côtés. Elle fait mille cabrioles, sur et sous l’eau, quelle virtuosité, et prend visiblement grand plaisir à nager avec les humains, nous fondant dessus, esquivant, sautant hors de l’eau.

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A terre, l’ilot nous offre une promenade circulaire splendide à travers un champ de lave, patrie des iguanes marins : d’ailleurs rien qu’à l’odeur puissante de fauve, ça se sent!

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Sur l’une des plages, nous trouvons des ossements et reste d’otaries et d’iguanes – les enfants voudraient ramener ce crâne à bord, mais je leur explique que nous n’avons le droit de ne rien emporter de naturel avec nous : 97% du territoire des  Galapagos est classifié  « parc National », et géré très strictement.

Quelques centaines de mètres plus loin, une lagune abritant des tortues, et « las grietas », sorte de « grotte/fosse » en eau peu profonde accueillant pas moins de 70 requins en tout!, et quelques énormes raies également. Je n’ai malheureusement pas de photo à vos montrer – faute à la batterie qui s’est éteinte juste au mauvais moment… mais la concentration est étonnante!

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Le lendemain, nous avons décidé de louer des vélos pour la journée et de pédaler : un super exercice pour notre bas du corps qui se ramollit après ces quelques semaines passées en bateau. La mer d’un côté avec ses rubans de sable blanc, déversant ses rouleaux et vaugues, et de l’autres une zone humide composée de marais, étangs, grotte et caves. La progression n’est pas toujours facile, il faut pédaler dans le sable, la chaleur du soleil équatorien est accablante, avant midi,nous faisons un plouf sur la ravissante playa del amor

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Le reste de la balade nous fait passer par mangroves, étangs, et coulées de lave…. et le centre d’élevage et de protection des tortues d’Isabella, très pédagogique.

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Nous entrons au village à 16 h, fourbus, mais heureux, et en récompense pour les sportifs : une glace chacun. IL faut dire que les marchands de glace ont à tous les coins de rue, une aubaine pour les enfants! J‘en profite pour sillonner le village en vélo, à la recherches de sources d’approvisionnement, car dans 3 jours, nous partons pour les Marquises, 15 jours de mer, il va falloir faire de bonnes courses!

Le marché n’a qu’une échoppe ouverte, j’y trouve des Maracujas, ce n’est pas ça qui va nous nourrir 2 semaines… les étals des supérettes locales sont bien maigres en produits frais. Pour ce qui est des produits secs et conserves, j’ai fait le plein au Panama en prévision de 3 mois dans les iles du Pacifique, et il me reste encore quelques filets de bon boeuf Angus au congélateur…

J’apprend au détour d’un chemin que des amis ont passé commande  de leurs oeufs/légumes auprès d’un restaurateur local (un allemand marié à une équatorienne) et qui se fournit dans mes montagnes auprès d’une ferme bio : c’est le bon plan!! Le grenier de l’ile c’est en effet la zone à mi-hauteur entre le volcan et la mer, 200 habitants qui produisent fruits, légumes, et élèvent quelques animaux.

Le lendemain, nous avons prévu une grande journée au volcan avec nos amis du catamaran Invictus : Toby, Nicole et leur deux petites filles de 3 et 4 ans Juliana et Marlene.

 

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Au programme : 2h de randonnée à cheval sur les bords du cratère de la Sierra Negra, puis 3heures de randonnées à pied sur des coulées de lave. C‘est une rando qui se fait aussi 100% à pied, mais au vu des âges de nos enfants, nous avons pensé que d’effectuer la première moitié à cheval n’était pas du luxe!

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Au retour, nous faisons un stop dans un ferme qui cultive des fruits et passons notre commande pour le lendemain.

Avant-dernier jours à Isabella, c’est le jour des approvisionnements. Nous nous sommes organisés à 3 bateaux pour prendre un taxi commun et nous rendre à la ferme pour récupérer nos fruits : 40 citrons, 40 oranges, 30 mandarines, 1/2 régime de banane, 30 maracujas, 3 ananas, 4 papayes, plus des herbes (basilic, origan, menthe,coriandre…) et autres bricoles cultivées par le fermier : aubergines, longanes, (sortes de haricots verts), tomates vertes….

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C’est aussi l’occasion d’amener les enfants à la ferme : en l’occurence, nous n’avons amené que les filles : Eleonore, Anna, Juliana et Marlene . L’avantage est qu’aucun de ces fruits n’est allé en chambre froide, et qu’ils ont été cueillis un peu verts : ils devraient se conserver longtemps.

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retour de shopping en annexe

Le soir, je récupère mes légumes au restaurant : 2kg de carottes, autant de pommes de terres et de poivrons et de tomates, un gros chou vert. Malheureusement, il n’a pas de ces délicieux avocats tropicaux ni de salades- qui ne se conservent d’ailleurs pas très longtemps, tant pis!

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Le soir même il reste à tout laver, trier et bien ranger dans les filets (fruits) et dans les fonds (légumes) en veillant de ne pas les mélanger, surtout les bananes et les pommes de terre qui font tout murir très vite. L’avitaillement en protéine est réduit à zéro, je n’ai trouvé ni poulet ni viande ni poisson correct : il nous faudra donc pêcher!…

  1. ASSANTE says:

    magnifique endroit, belle balade enfin loin des hordes touristiques!
    Avec ce bon ravitaillement vous n’aurez pas le scorbut lors de la grande traversée!!
    PS:
    Loïc, j’ai fait ma première escale à Brest en A318, avons arrosé ça à l’aéroclub et pensez à vous si loin.

  2. Les photos ainsi que le texte est un pur moment de plaisir à nos yeux .
    Quelle belle aventure !
    De jolies pensées à vous pour votre prochaine étape.

  3. LEA QUENTEL says:

    Extraordinaire ! J’ai le souffle coupé ! Merveilleux ce blog…. On a l’impression de voyager un peu avec vous ! Amicalement ! Léa QUENTEL

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