Afrique du Sud -3 : Cape Town

Nous arrivons à Capetown après 5 jours d’une navigation côtière fatigante, avalant d’une traite les 800 NM qui nous séparent de Capetown, négociant courants, dépressions, bascules de vent, et les caprices des phénomène côtiers des abords montagneux du sud de l’Afrique.
 
La dernière partie,  qui sépare l’Indien de l’Atlantique, après avoir passé le cap des Aiguilles, fut la plus pénible. Nous longeons la cote de nuit, au louvoyage, tirant des bords dans un couloir de 20 NM entre la côte, constellée de casiers de pêcheurs qui traquent le homard, et le rail des cargos. Loïc vous prépare prochainement un post sur la navigation dans l’Océan Indien, et en particulier sur la portion africaine de notre route.
 
La plupart des voiliers effectuant cette route optent pour de petites étapes, et font escale en route à Durban,  East London, Port-Elisabeth, et Mossel Bay, car la météo est changeante et incertaine. Mais ces escales ne sont pas très agréables : le port de Durban vient d’être ravagé par une très grosse tempête qui a détruit beaucoup d’infrastructures, Port Elisabeth est un gros port commercial aux installations portuaires sales et peu commodes pour les plaisancier… A quoi il faut ajouter A CHAQUE ESCALE des formalités d’entrée et de sortie particulièrement pénibles et procédurières. Alors nous comptons sur la vitesse de Moby et un peu de chance dans les bascules météo pour faire le trajet d’une traite. Et ca passe : nous n’aurons pas à faire escale en route.
 
Quel joie alors d’arriver au port de Cape Town, même sous le crachin! Très vite le ciel s’éclaircit et voilà le soleil!
Nos amis de Cool Runnings nous offrent un beau comité d’accueil.

L’arrivée est un spectacle en soi, car il nous faut négocier deux pont, l’un tournant, celui de la Clock Tower,

le pont tournant, et la Clock Tower, et Signal Hill en Arrière plan

et l’autre levant, celui du Alfred Basin. Deux fois par heure, les ponts s’articulent pour laisser entrer et sortir les bateaux des bassins. Les badauds, empêchés de passer, restent sur les quais à nous regarder…

 
Nous connaissons bien la ville, Loïc y a fait de nombreux séjours pour raisons professionnelles, et nous nous réjouissons déjà de passer près d’un mois au ponton de la marina du Waterfront,

Moby à la marina du Waterfront

quartier portuaire touristique de Cape Town, largement plébiscité par ses habitants, qui en ont fait leur second centre ville.

la table Mountain en arrière plan

Nous adorons son ambiance animée, festive, cosmopolite et mélangée, dans un port qui a su faire se cotoyer activité économique, touristique et culturelle.

L’aquarium de Capetown

L’aquarium jouxte les cales de radoub, les hôtels de luxe surplombent les chantiers navals, le centre commercial suit les lignes du quai,

restaurants, bateaux de charters, la Grande roue, et le centre commercial au fond

qui accueille bateaux de pêche, navires d’exploration, et bateaux de course de passage

La Volvo Ocean Race

On adore aussi l’ambiance arty : des groupes musicaux de tous styles se relaient tout au long de la journée, pour des performances musicales en plein air, devant les bateaux de charter à la journée qui font découvrir la si photogénique « table Mountain ».

le quai des pêcheurs, et la Table Mountain en arrière plan

Nous nous sommes dépéchés d’arriver à Cape Town car elle accueille pour encore quelques jours encore une étape de la Volvo Ocean Race, la course autour du monde en équipage et en escale sur des bateaux de monotype. C’est l’occasion de montrer aux enfants l’organisation d’une course au large. Pendant 10 jours, nous gardons un rythme soutenu d’école le matin, et de détente l’après-midi, consacrée à la visite de la ville et ses alentours, aux paysages si grandioses et variés.
 
Nous déposons aussi la GV et le code zéro pour de petites réparation et renforcement : nos voiles ont plus de 35 000 NM, et doivent encore nous porter quelques milliers de milles supplémentaires, pour nous rentrer à la maison, alors nous les bichonnons!
 
Nous passons au moins une heure tous les après-midi sur le site de la Volvo. Il y a tous les jours quelques chose de nouveau à découvrir : nous assistons à la remise à l’eau des bateaux après leur période d’entretien,

visitons l’intérieur d’une maquette grandeur réelle d’un bateau, participons au défi des winches, allons  assister au départ d’une course dans le port…
 
Il n’y a pas de bateau portant pavillon français, mais nous décidons de soutenir DONGFENG, un bateau chinois,
skippé par le talentueux finistérien Charles Caudrelier, avec un équipage en large majorité français, dont quelques noms bien connus de la course au large et de l’olympisme : Pascal Bidegorry, Jérémy Beyou, Marie Riou  .… L’ aventure de ce sponsoring, qui participation à sa seconde Volvo, et la création de cet l’équipage franco-chinois est une belle histoire humaine, que je vous engage à aller lire sur le site de Dongfeng. Lors de sa première participation à la Volvo, Charles l’outsider avait fait sensation en remportant un podium, avec un équipage de marins chinois débutants. Pour cette seconde participation, Dongfeng navigue pour gagner, en a tout le potentiel, et fait partie des 3 bateaux favoris pour la coupe, tout en contribuant à créer une émulation de course au large chez les chinois!
 
Ce samedi justement, c’est la veille du départ de la Volvo dont les 9 équipages vont rallier Cape Town à Melbourne, pour leur première étape dans le grand sud. Nous décidons de sortir en mer sur Moby pour aller assister à la « in-port race », une petite régate dans la baie, qui permet aux équipages de régler leurs bateaux, avant de prendre la mer le lendemain pour la 3ème étape de leur tour du monde. C’est amusant, de croiser pendant notre tour du monde, des professionnels qui font la même chose, mais en sens inverse!
 

Nous avons convié sur Moby nos amis américains de Cool Runnings. Ben et Gaby, les amis de Victor se passionnent pour la course, en particulier Gaby qui se verrait bien un jour naviguer sur ces bêtes de course en plein atlantique sud, et en faire son métier.

Gaby, Ben et Gudrun, nos amis tourdumondistes!

Loïc, en bon régatier sait approcher Moby aux premières loges, près de la ligne de départ.

C’est parti, les 6 bateaux s’élancent.
Dongfeng est en tête.
Les bateaux vont virer une bouée vers la montagne du Lion.
Ils reviennent
 

A notre bord, Mariana, et le petit Bart, nommé en l’honneur de Bartolomeu Dias, le célèbre marin portugais. Le papa de Bart est navigateur sur Scallywag, il est donc sur la ligne de départ, et le seul marin portugais de la course. sa maman aussi navigue, mais pas en ce moment.

Bart regarde le bateau de son papa

Mariana et Bart avaient assisté au départ sur un semi-rigide de l’organisation : au bout d’une heure,  le petit Bart est frigorifié, on nous demande de les accueillir à bord : excellent choix, Moby, c’est le family boat, nous avons 6 enfants à bord cet après-midi!
Sur l’eau, ca bataille sec, et nos 3 ados se passionnent pour la course!
Les virements de bouées sont impressionants
Et c’est aussi passionnant de voir les équipages manoeuvrer, rythmés, séquencés, en particulier pour nous qui naviguons en équipage réduit.  Nous observons avec attention tous les participants
Et sommes heureux d’acclamer Dongfeng, vainqueur de la régate!
Les enfants sont impatients de voir Noël approcher, synonyme de vacances, avec la famille qui arrive dans quelques jours.  Nous commençons à décorer Moby : les chaussettes et bonnets de Noël sont mis à aérer sur le trampoline,

 le calendrier de l’avant est sorti, bientôt la crèche à dépoussiérer, et un sapin à fabriquer!

notre crêche en carton, agrémentée d’animaux d’Afrique

 
Source de joie supplémentaire, deux nouveaux petits amis francophones pour Arthur et Anna! Alex et Ines sont suédois, mais parlent très bien le français, et font aussi le tour du monde avec leurs parents via la WORLD ARC, émanation du fameux rallye ARC créé par Jimmy Cornell, sur une monocoque de 41 pieds, Take Off. Tous les après-midi, après l’école, ils se retrouvent pour jouer. Le trampoline, la chaise de mat, ca défoule!! Mais pourquoi donc Moby est-il toujours le bateau préféré des enfants ?! ;-)))
 
L’un des grands bonheurs de Cape Town, c’est de côtoyer des animaux en ville :  les phoques bien sûr, qui ont colonisé la marina et le bord de mer, ils sont partout, mais pas dans nos jupes tout de même, comme aux Galapagos.

C’est toujours aussi amusant de les voir nager et se prélasser dans l’eau.
Les cormorans sont tout aussi peu farouches, et s’étendent au soleil sur les pontons.
Incroyable aussi cet aileron qui sort de l’eau, en pleine marina! Ce n’est pas un phoque, ni un dauphin bien sur, ni une raie… mais un incroyable poisson lune ou Mola-mola Fascinante créature.  Nous le verrons plusieurs fois sortir sa nageoire pendant les heures chaudes.

 
Cape Town, ce sont les retrouvailles, en famille, mais aussi entre amis, avec Fred et Esmeralda, en escale à Cape Town. Loïc gravira la table Mountain avec eux-j’en suis privée, la faute à mon entorse réunionnaise qui peine à se rétablir…
Nous ferons aussi la tournée des grands ducs un soir, jusqu’à pousser les portes du très « hype » bar de l’hôtel le Silo. Cet Hôtel a été aménagé en même temps que le MOCAA Zeitz, le plus grand musée d’Art Contemporaint d’Afrique, dans un ancien silo : L’architecture est ambitieuse, créative, et design.
La déco du bar est rococo-chic, où nous prenons plaisir à essayer la carte des cocktail.
Le joyau de l’hôtel,  c’est son roof-top bar avec sa piscine, qui ne se visite qu’en journée…

mais le sourire persuasif d’Esmé aura raison du barman, qui nous fait visiter les lieux en douce…. La ville se déroule sous nos yeux, de nuit, c’est magique!
 
Enfin, mes parents et mon frère sont arrivés!  Nous commencerons  un safari de 5 jours au Kruger, et continuerons à jouer aux touristes pendant une semaine à Cape Town : nous nous promenons autour de la  ville et de ses environs avec le bus rouge à étages, partons explorer le jardin botanique de Kirstenbosch, visitons avec beaucoup d’émotion Robben Island, l’île où fut emprisonné Nelson Mandela pendant 17 ans, emmenons les enfants voir à l’aquarium les espèces marines locales, puis au cinéma voir le dernier Star Wards en 4D , partons nous baigner par un jour de canicule sur les plages de Clifton…. Bref, une vraie vie de citadins et de touristes!
 
La veille de Noël, nous partons pour la journée faire le tour de la péninsule du Cap. Nous longeons les très chics plages de Clifton et de Camps Bay, puis passons par Hout bay, autre quartier résidentiel très prisé.Ici, les maisons sont construites à flanc de colline, et protégées par un pare-feu naturel minéral.En effet la lande, doit bruler pour se régénérer tous les 5 à 10 ans. Alors, les autorités déclenchent régulièrement des feux maitrisés , comme ici, où tout un pan de la colline a brulé.

 
Passé la plage de Nordhoek,

 nous  traversons la péninsule via le scénique Chapman’s peak drive, en direction de Simon’s town , qui abrite l’une des deux colonies continentales de « African penguins » d’Afrique du sud. Elle est en plus très facilement accessible, sur la petite plage de Boulder’s beach. Assez récente, puisqu’elle ne date d’il y a guère plus d’une trentaine d’années, cette colonie a prospéré, initialement au grand dam des riverains, qui se voient désormais sans accès à la plage…
 
Pour canaliser le flot de touristes, et préserver les dunes et l’environnement, une promenade en bois au-dessus de la plage a été crée, particulièrement bien intégrée. Les pingouins sont vraiment très cocasses à observer. Nous sommes chanceux, car c’est la grande période de nidification. Nous avons la chance d’apercevoir à la fois des oeufs couvés, et des oisillons tout juste sortis de l’oeuf.

Sur la plage, ça nage, ça se dandine, ça jacasse, caquète et ça sent le chien mouillé…
 
Après une petite demi-heure passée à les observer sous toutes les coutures, nous mettons cap sur le parc naturel de la péninsule : le site abrite une somme incroyable de plantes endémiques, dans la lande appelée ici «  fynbos » (prononcer faïnboss). C’est aussi une réserve naturelle d’animaux, et nous ne serons pas en reste : très vite, nous devons nous arrêter sur la route pour laisser passer des singes! Des babouins de bonne taille, qui sont ici chez eux : on les voit jouer, s’épouiller, se courir après.

Puis ce sont des autruches, avec leurs petits qui paissent tranquillement. La mère est vraiment énorme, on peine à croire que ce soit un véritable oiseau.

Il est de plus en plus difficile de les observer en peine nature car les autruches sont braconnées pour leur chair, très à la mode-et il faut dire délicieuse, à mi-chemin entre le magret de canard et le filet d’agneau. Il faut donc prendre garde à n’acheter que des morceaux dont la provenance a une traçabilité irréprochable.
Et un peu plus loin encore, plus haut sur le versant, une antilope ; Plus difficile à voir, heureusement, ces 5 jours de safari nous ont exercé l’oeil à spotter les animaux. Les enfants sont particulièrement bons, avec leurs yeux de lynx.
 
Ca y est, nous voici arrivé, au cap de Bon Espérance! Très connu des marins, ce n’est ni le cap le plus austral- qui est celui de Cape Point-, ni celui qui effectue le partage des eaux entre Océan Atlantique et Indien-c’est le Cap de Aiguilles, à quelques dizaines de milles plus à l’est.
Mais c’est le plus connu, car celui qui était viré le premier par les bateaux en provenance d’Europe et d’Afrique, signe que la route des Indes n’était plus très loin.
Nous décidons justement de faire à pied le chemin qui sépare le cap de Bon Espérance du phare de Cape Point.
Le paysage est spectaculaire : falaises vertigineuses, mer bleu cobalt, écume de neige, forets de laminaires à perte de vue, plages étincelantes,
Je me régale de la variété de la  végétation endémique du fynbos; les plantes ont toutes un air plus ou moins préhistoriques.
les plantes grasses sont amusantes;

Certaines sont bien connues de nos cotes bretonnes, comme ces doigts de sorcières, qui sont une peste chez nous.
Et que dire de ces étonnantes plantes rampantes aux allures de serpent
Beaucoup de fleurs aussi en ce début d’été.
Ceux que je préfère, ce sont les pincushions, cousins des Protéas
Toutes forment un camaïeu extraordinaire.
 
Nous peinons sou la chaleur du soleil africain, heureusement tempéré par l’air marin.
En contrebas, la page de Dias, du nom du célèbre Bartolomeo Dias, le navigateur portugais qui fut le premier à contourner la pointe de l’Afrique; traçant une route qui deviendra si célèbre : la Route des Indes.
 
Un couple de rapaces niche à flanc de falaise
Ca y est, nous voilà en haut, au phare de Cape Point!

Avec une vue 360° sur le cap de Bon Espérance à l’ouest, et sur False Bay au nord-est.

Nous redescendons en passant par les dépendances
 
Le lendemain, c’est Noël, que nous fêtons en famille. Après un très bon dîner au restaurant, nous allons voir si le père Noël est bien passé sur Moby?OUIIIIIII! Nous découvrons aussi les magnifiques carte de Noël individuelles que nous a créé et envoyé Sonia, la chérie de mon frère qui n’a pas pu prendre de vacances en cette période de fêtes. Merci Sonia de cette délicate  et artistique attention!
Dès le lendemain de Noël, nous sommes en pleins préparatifs de départ : la fenêtre météo est idéale pour appareiller dès que possible pour Ste-Hélène, petite ile perdue au milieu de l’Atlantique sud, et qui nous permettra de faire un bon break dans cette longue traversée océanique.
J’en profite comme toujours, en plus de l’avitaillement classique pour 10 jours de traversée, pour faire le plein d’excellents produits longue conservations locaux : les fruits secs sont délicieux, en particulier les demi-pêches et demi-poires, les mangues, et les pommes déshydratées. Le biltong aussi, cette viande de boeuf (ou de gibier comme l’autruche ou le kudu) séchée, et assaisonnée, qui se conserve des mois. Et du vin bien sûr! Le Champagne sud-africain n’arrive pas à la cheville de celui de Nouvelle-Zélande. Mais nous apprécions beaucoup certains vins rouges, en particulier les « pinotage », du nom de ce cépage typiquement sud-africain, qui donne un vin de caractère, mais pas tannique.

Après 3 semaines d’escale en marina, très agréables par ailleurs, nous sommes heureux de larguer les marres, pour des horizons moins citadins.

Bye-bye table Mountain

Nous longeons Robben Island, et passons à raser un banc de baleines! Ouf!, nous n’avons pas touché, et Whaou!, nous n’en avons jamais observé autant d’aussi près.
 
Bye-Bye Africa, nous voilà de retour dans l’Océan Atlantique, encore frais à cette époque, car la mer dépasse à peine les 16°! L’équipement douillet est de sortie : je suis heureuse d’étrenner mes toutes nouvelles bottes étanches, que je ne quitterai pas de la semaine.
 
 
  1. Danielle Theze says:

    Quelle belle vie pour une jolie famille !
    Que d’animaux extraordinaires et de beaux bateaux rencontrés.
    C’est génial de réussir à coordonner école et découverte du monde, vie de famille et amitiés de voyage.
    Bravo pour ta jolie plume, il faudra continuer en Bretagne.
    Ici Paris est sous la neige c’est très beau.
    Bisous
    Danielle

  2. Valérie says:

    Très beau récit qui rend compte de la nature captivante de cette région de l’AS. C’est une chance d’avoir pu bénéficier de conditions climatiques sur place aussi clémentes pour escalader la Table Mountain. Le Cap et ses environs offrent tant d’occasions de découvertes naturelles et culturelles d’une intense émotion. J’espère avoir l’occasion d’y retourner, car j’avais adoré l’ambiance et la majesté du site.

  3. Jacques (et Vera) says:

    Voila plus d’une année que je suis votre fantastique voyage et me réjouis de lire chaque récit d’escale. Votre énergie, curiosité et bonheur sont contagieux ! et une sacré source d’inspiration également. Félicitations pour toutes vos compétences et talents , tant de navigation que de narration.
    Mon épouse et moi-même envisageons de naviguer dans votre sillage autour du monde dans les années qui viennent. Notre propre Outremer 51 doit toucher l’eau en juillet prochain et après une paire d’étés de rodage en Méditerranée, nous partirons plein ouest également.
    Bon vent et bonnes mers !

    • Bénédicte says:

      Merci Jaques et Véra! Quel plaisir de lire que les récits de nos « aventures » soient contagieux! C’est comme cela que nous les avons voulus, dans la lignée des récits de voyageurs et navigateurs, qui nous ont aussi fait rêver pendant des années. Bon vent à vous aussi!

  4. Patouiller says:

    formidable étape, on s’y croirait, merci pour ce récit qui nous permet de vivre un peu votre aventure, quelle école de vie aussi pour les enfants , vraiment c’est une belle aventure, bises a tous

  5. Bonjour
    Nous nous délectons de vos superbes images et de vos récits et commentaires techniques très pointus
    Nous sommes de néo propriétaires d’un 51 et projetons de faire un aussi beau voyage que le vôtre avec un départ cette fin d’année
    À ce titre, nous souhaiterions vous poser quelques questions sur différents sujets si vous le permettez
    Merci d’avance
    Serge et Elisabeth à bord d’Urubu

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