Voilà encore une escale au nom évocateur de navigations au long cours. C’est une des étapes « classiques » d’une transat retour d’Europe. L’île est aussi sur la route des américains et canadiens qui transitent entre Amérique du Nord et Antilles/Bahamas au printemps et à l’automne.
Les habitants ont depuis des siècles accueilli les bateaux de passage, source d’activité et de revenus. Aujourd’hui, les steamers transatlantiques ont disparu, au profit des paquebots de croisière, des hotels pour golfeurs, et des résidences pour retraités américains aisés.
Mais j’en oublie de mentionner que c’est ici surtout que prend naissance la fameuse légende du « Triangle des Bermudes ». Mythe ou réalité, il nous tarde d’éclaircir le mystère…. Nous en saurons plus lors de notre visite au musée maritime d’Hamilton.
Je me réjouis donc de découvrir les Bermudes, fort opportunément, car l’île est sur notre route entre les Bahamas et les Açores.
Nous approchons des côtes qui nous livrent déjà quelques indices sur ce chapelet d’îles, confetti perdu dans l’Atlantique, habité par seulement 70 000 habitants : de belles plages sur la côte sud,
de grands hôtels,
des golfs (pas moins de 5 parcours sont indiqués sur la carte),
des quartiers colorés, des phares,
un vieux fort…
Nous voilà survolés par un avion d’Américan Airlines, toujours aussi élégant avec sa livrée aux couleur du « Star and Stripes ».
Je savoure encore une dernière fois le plaisir de découvrir un nouveau pays en abordant ses côtes, avec une relative lenteur.
Les enfants ont gonflé les pare-battages, car nous devons accoster au quai de l’immigration pour les formalités d’entrée dans le pays.
Nous nous réjouissons aussi de retrouver nos copains du catamaran Shuti, rencontrés à Panama il y a deux ans, avec lesquels nous avons navigué dans l’Océan Indien. Ils ont eux aussi bouclé leur tour du monde, en 3 ans, et rentrent chez eux en Israël. Nous avons repéré leur bateau à quai grâce à leur signal AIS.
Déjà, le chenal d’accès à St-Georges apparait : verte à bâbord,
rouge à tribord.
Des villages se montrent avec plus de précision : de petits ports naturels,
des maisons aux formes simples et colorées,
des pelouses qui descendent jusqu’à la mer,
tableau qui donne un air presque scandinave aux paysages.
Nous entrons dans la baie via une étroite passe entre l’île Saint-Georges et l’îlot Paget.
Un lagon aux eaux turquoises se profile.
La rade de St-Georges se découvre à nous.
Les maisons, très coquettes
le yacht club
Le mouillage
Nos amis Momi et Lilah viennent nous accueillir avec leurs enfants.
Pour une fois, nous faisons le choix de passer quelques jours à quai,
et en plein coeur de cette petite ville des plus charmantes,
au milieu des canards.
Les enfants sont heureux de se retrouver
et investissent le quai pendant 3 jours avec leurs skates et trottinettes.
Yoav, Eyal et Dror ont à peu de chose près le même âge que Victor, Arthur et Anna. Il se connaissent maintenant très bien ; en 2 ans nous chemins se sont croisés à Panama, Fidji, à Cocos Keeling, aux Chagos et en Afrique du Sud : ça crée des liens! Nous partons nous balader le long des quais.
Puis faisons le tour du village : l’hôtel de ville est en face des quais,
la supérette, la laverie à proximité, plusieurs bars et restaurants…
L’endroit est très calme le soir, un peu plus animé en journée avec les touristes venus admirer les vieilles pierres de ce village rénové avec beaucoup de goût.
Le lendemain, avec Lilah, c’est courses/nettoyage/lessives (encore!!!).
Nous avons la chance d’avoir très beau temps pendant notre séjour : l’île a un climat sub-tropical, mais on sent aussi les effets de la brise de mer, qui rafraîchit l’air agréablement. Le soleil, par contre, cogne bien fort, et nous attendons 4h de l’après-midi le lendemain pour partir en balade aux alentours de St-Georges.
De vieilles ruines, une église jamais finie,
et la très pittoresque plage de Tobacco Beach.
Quel dommage, nous n’avons pas emporté nos maillots de bain….
Si la mer n’a pas les températures tropicales des Bahamas ou des Antilles, elle est tout de même agréable, entre 22 et 24°, surtout dans ces bassins peu profonds où l’on peut barboter.
Nous continuons notre ballade le blog de la côte,
et sommes vite arrêtés par un chenal que nous ne pouvons traverser à pied, celui du petit port naturel de Coot Pond.
Le site est très photogénique…
et il est d’ailleurs occupé par des mariés en pleine séance de photos.
Nous longeons donc le bassin,
pour arriver au fort Sainte-Catherine.
Nous visitons les lieux,
Un bel ouvrage d’art militaire,
désert,
les canons sont spectaculaires;
et leur taille laisse les enfants songeurs, en particulier sur la question de leur manipulation
qui devait être difficile.
Nous continuons à visiter et à profiter de la vue.
Nous redescendons vers la plage,
histoire de gouter l’eau et de mettre les pieds dans le sable : pas si mauvaise, autour de 23-24° je dirais.
Puis rentrons par la colline, boisée,
qui abrite encore des vestiges, comme ce fort Albert,
et nous ramène sur les hauteurs de St-Georges.
La rade de St-Georges est bien remplie à cette époque-ci de l’année, grande période de migrations trans-océaniques et inter-tropicales.
Quels drôles de cactus!
On dirait presque des serpents…
En rentrant par la place du village, les enfants se prennent au jeu des techniques de châtiment à l’ancienne : ici des menottes,
Là un siège spécial, utilisé pour punir les femmes, en particulier les commères qui colportaient des ragots…
En les balançant dans l’eau! Un peu sauvage, non?
Le lendemain, nous avons prévu de passer la journée à Hamilton, la capitale.
Nous prenons le bus, qui nous permet de profiter agréablement du paysage en chemin.
Notre première étape à Hamilton, est le Bermuda Underwater Exploration Institute (BUEI), nom un peu compliqué du musée maritime….
Deux expositions nous intéressent en particulier : celle consacrée au célèbre Triangle des Bermudes,
et une autre à la Coupe de l’América, que les Bermudes ont accueilli l’an passé! Un grand évènement pour une si petite île.
Les bancs à l’extérieur proviennent de l’épave d’un navire transportant des dalles de granit pour une église du nouveau monde : elles ont été ici transformées en bancs.
A l’intérieur, une première salle consacré aux explorations sous-marines : ici les enfants rejouent la scène de Tintin explorant les fonds sous-marins pendant que les deux Dupont pompent (dans « Le trésor de Rackham le Rouge » ).
Puis nous entrons dans le monde de l’America’s Cup : réalité virtuelle,
simulation d’entraînement physique et mentale,
comparaison des techniques d’hier et d’aujourd’hui, c’est passionnant!
Une autre salle tout simplement bluffante abrite une collection privée :
des centaines de coquillages des Bermudes et du monde entier, tous plus beaux et spectaculaires les uns que les autres.
Certains bien connus comme ces nautiles, toujours fascinants,
ou bien les haches d’armes, tranchants pour les pieds,
extraordinairement colorées ces coquilles st-Jacques,
ou irisés ces ormeaux
d’autres sont carrément spectaculaires comme ces amas de petits coquillage appelés « boite à bijoux »,
ou hideux comme ce Nodosus de Floride
ou ces huitres « Coxcomb », qui ont inspiré la forme du toit de l’opéra de Sydney,
Ici, ces coquilles St-Jacques pas plus grandes que l’ongle d’un pouce… portent mon prénom!
Et là ces « barnacles » agglomérés
enfin, Anna découvre comment les nacres étaient utilisés pour faire des boutons;
Dans une autre salle, nous est racontée l’histoire du plus gros trésor au monde récupéré sur une épave : la société Odyssey a récupéré 2792 lingots d’argent (de 40kg chacun), soit 99% de la cargaison déclarée.
un lingot d’argent du SS Gairsoppa
Parti de Calcutta en Inde, Le SS Gairsoppa, un cargo à vapeur britannique de 412 pieds devait rallier Liverpool, et a été torpillé en chemin par un U-Boot allemand en 1941. Il transportait près de 3000 lingots d’argent représentant une substantielle part de l’effort de guerre, consenti par l’empire Britannique à la seconde guerre mondiale, qui depuis gisait par 4000m de fond dans le plus imprenable coffre-fort du monde.
Il fallu l’intervention d’un navire d’exploration sous-marine et de ses ROV (Remote-Operated-Vehicules) pour dégager le trésor, en découpant les tôles d’acier de l’épave. Une opération des plus rentables car l’Odyssey a empoché 80% de la valeur du trésor.
Les enfants découvrent la salle de « Google Earth » ,
projeté sur plusieurs écrans qui donne une incroyable sensation de 3D. Ici, nous sommes à Saint-Georges, au-dessus des quais.
Enfin, la salle tant attendue du triangle des Bermudes.
Pendant des siècles, la légende s’est construite, d’une zone triangulaire entre les Bermudes, Porto Rico et la Floride dans laquelle disparaissaient de manière inexpliquée des dizaines de navires puis d’avions…. Le mythe a culminé après la seconde guerre mondiale, créant inquiétude et angoisse pour nombre de marins et de navigateurs. Et non sans réalité car de nombreux bateaux en effet ont disparu en mer dans la zone. Ici, parmi des dizaines d’autres, un exemple d’équipage disparu :
La réalité est qu’il s’agit surtout d’une des zones de fort traffic aérien et maritime, aussi bien de commerce, de plaisance que militaire. Alors, statistiquement, les disparitions sont juste « noyées » dans la masse du traffic. Mais au-delà des chiffres, voilà les explications que l’on peut donner aux disparitions :
1 – la piraterie :
Elle a sévit pendant 2 siècles en particulier aux 17 et 18ème siècles, autour des Bahamas, surnommée un temps « la république des Pirates ». Ces dédales de petites îles ont été fort pratiques pour se cacher et exercer raids et pillages. Cela explique en partie ces navires fantômes retrouvés vides de leur cargaison et équipage, errant sur les mers
2 – plus connu, le champ magnétique terrestre,
que les navigateurs utilisent pour se diriger grâce au compas. De nombreux endroits sur terre sont sujets à des « anomalies magnétiques » perturbant la lecture de ces appareils : le triangle des Bermudes est l’un d’entre eux. Nous en avons connu plusieurs lors de notre tour du monde.
3 – Les hydrates de méthane relâchés dans la mer et dans l’atmosphère;
Il existe plusieurs de ces points sur terre, en particulier dans le Triangle des Bermudes. Ces gaz peuvent en se relâchant soit étouffer des moteurs, soudainement privés d’oxygène, soit exploser, soit réduire considérablement la flottabilité d’un navire lourdement chargé. En 1981, en mer de Chine, un navire d’exploration pétrolier, le Petromer 5 a coulé à cause d’une de ces poches de méthane arrivée en surface qui a diminué la flottabilité du bateau, l’a fait chavirer, et finalement coulé.
Les enfants vérifient ce principe dans cette colonne d’eau, soudainement remplies de bulles : la maquette de bateau coule.
4 – les vagues scélérates (« rogues waves » en anglais) :
ce phénomène longtemps mystérieux commence à être reconnu et expliqué, depuis qu’une plate-forme pétrolière de Mer du Nord a enregistré une vague de 18m le 1er janvier 1995-alors que les vagues moyennes précédant et postérieures mesuraient 9m. Vent contre courant, des longueurs d’onde qui se superposent sont des explications possibles et le puissant « Gulf Stream » passe près du triangle des Bermudes.
5 – les cyclones :
Il y a tous les ans 3 ou 4 cyclones à passer par le Triangle des Bermudes. Malgré notre grande connaissance de ces phénomènes, et d’excellentes prévisions météo, certains navires se font encore surprendre : En 2015, le SS (Steam Ship) El Faro, battant pavillon américain, a disparu corps et bien aux Bahamas pendant le cyclone de catégorie 4 Joaquim. Ses 240m de long et plus de 30 000 tonnes n’ont pas mis à l’abri de la tragédie le cargo qui a coulé avec ses 33 membres d’équipages,
6 – les nuages d’orage :
Les masses d’air en présence sur la zone peuvent générer de violentes lignes de grains, formées de super-cellulles nuageuses à l’évolution rapide. Ces nuages sont très dangereux en pour les avions, avec la grêle, le cisaillement de vent extrême, Ils peuvent aussi donner naissance à des trombes pouvant soulever des bateaux de plusieurs tonnes.
7 – la mer des Sargasses :
Elle est formée par un ensemble de 5 gyres (courants sous-marins ), qui font se rassembler toutes les Sargasses et « OFNIS » à proximité, formant à certains endroits une masse dans laquelle les bateaux peuvent s’engluer-cet hiver aux Antilles, le phénomène a touché fortement les îles de la Guadeloupe, entraînant la paralysie des ports. Les marins des anciens temps croyaient que les sargasses capturaient les bateaux. Beaucoup de bateaux abandonnés au 17ème siècle ont été retrouvés dans les mers des Sargasse, puis dérivant le long du Gulf Stream
8 – l’erreur humaine,
qui cause 70 à 95% des accidents, par manque de conscience de la gravité de la situation (« situational awareness »). C’est en particulier le cas de ces 5 avions
« Avengers » perdus en mer lors d’une patrouille en décembre 1945 au large de la Floride.
9 – des phénomènes jamais expliqués
comme ce nuage magnétique qui aurait surpris ce pilote d’avion et ses passagers, le faisant arriver plus tôt que prévu à destination, et sans avoir consommé autant de fuel que prévu… Bizarre… De là à affirmer que des spirales spatio- temporelles, pourraient exister…. Un jour peut-être la science l’expliquera?
Tous ces sujets sont passionnants, et les enfants insatiables de questions, ce qui donnera lieu à de nombreuses conversations en famille sur les risque encourus en mer et comment s’en prévenir. A quelques jours de notre traversée de l’Atlantique (sur un tronçon réputé parfois difficile suivant la météo), voilà une expo un brin angoissante!! J’ apprécie d’ailleurs l’humour qui suit la sortie de la salle avec ce panneau
Les enfants s’amusent à tourner la « Roue de la Fortune » du Triangles des Bermudes :le premier cylindre explique qui vous êtes,
Vous êtes en régate entre Newport (USA) et les Bermudes sur votre voilier
le second, ce qu’il vous arrive,
vous entrez dans un dense brouillard et perdez vos repères
et le troisième si vous vous en sortez (ou pas), et comment….
vous sautez à l’eau et, pas de chance, rencontrez un requin! Bye-bye, vous entrez dans les statistiques du Triangle des Bermudes.
Tout cela détend un peu l’atmosphère …
J’aime aussi beaucoup ces quizz des animaux réels ou imaginaires peuplant les mers ;
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Les enfants s’en tirent avec un 10/10, ils les connaissaient tous!! J’avoue que le « Blue Dragon » (réel) et le « Prister » (fake) m’étaient étrangers.
Pour terminer, nous entrons dans la salle des trésors!
Voici de véritables trésors en or, argent, pièces et bijous, trouvés par Teddy Tucker, célèbre bermudien chasseur d’épaves. Nous sommes ébahis de voir en vrai autant de pièces de grande valeur.
Amusant : l’un de ces bateaux, l’Hermine, frégate de 60 canons et 200 pieds en provenance de la Havane, naufragé en 1838 aux Bermudes, avait pour destination Brest, .
Certains sont émouvants : des objets du quotidien comme ces boutons de manchettes et boucles de ceinture, bijoux d’ornement comme ces boucles d’oreilles, pendentifs, alliances crucifix, etc…
Ils proviennent de deux épaves trouvées dans le golfe du Mexique, des navires espagnols chargés d’objet de négoce, prêts à être vendus aux Amériques. Le navire a coulé avant d’atteindre son but. Je vois aussi pour la première fois ces lingots d’or (beaucoup plus petits que je ne l’imaginais), fondus en Amérique du temps des conquistadors (l’or des incas?), pour être transportés plus aisément en Europe. Ces pièces proviennent de galions quittant l’Amérique pour l’Europe.
Sont aussi exposées ces pièces d’argent espagnoles, qui pendant plus de 200 ans (De 1512 à 1732 ) ont servi de monnaie dans le nouveau monde. De formes imparfaites, ces doublons pesaient tous 27g.
Plus tard, elles ont pris une taille ronde (entre 1732 et 1771), puis furent gravées de la tête du roi d’Espagne (jusqu’en 1820 et l’indépendances des colonies espagnoles).
Enfin, la « Croix de Tucker » , le joyau présenté ici n’est qu’une copie, car l’original a été volé pendant le transport d’un lieu d’exposition à un autre. Le retrouvera-t-on un jour?
Nous sortons enchantés de notre visite, et serions bien resté plus longtemps explorer les lieux, mais il est midi passé, et notre petite troupe est affamée. Nous les emmenons en ville déjeuner, et déambulons dans les rues et les parcs.
Loïc remarque l’élégante horloge du « City Hall » : c’est en fait une rose des vents couplée à une girouette : elle donne la direction du vent en direct. Nous aimerions bien avoir la même installation à la maison….
Un peu plus loin, je ne résiste pas à immortaliser ces deux hommes en tenue « bermudienne » classique : chemisette, blazer, bermuda à pinces, chaussettes hautes et mocassins, quelle classe!
Nous allons finalement nous relaxer dans l’un des nombreux parcs de la ville,
les enfants jouent… à chercher de trèfles à 4 feuilles,
nous prenons le vert…
ici dans le parc aux Statues
Là au Parc Mount Pleasant, en bord de mer. Qu’il est doux de voir un si bel oiseau en pleine ville!
Si nous avions eu plus de temps, nous serions volontiers venus avec Moby mouiller dans la rade de Hamilton.
Mais nous partons demain, c’est décidé, au vu de la météo favorable.
Il est déjà l’heure de repartir de Hamilton, car si nous voulons appareiller demain midi, il faut terminer les approvisionnements et les préparatifs de départ.
Nous profitons de la vue, haut perchés dans le bus, une manière agréable de découvrir le paysage.
Se succèdent des paysages de lagon,
de plage,
de petits ports,
le vieux chemin de fer transformé en piste cyclable,
Le lendemain midi, Moby est fin prêt, nous allons dire au-revoir aux copains et tombons en pleine rue devant cette reconstitution de scène de châtiment public en costume d’époque :
Les acteurs semblent se régaler à jouer leur rôle : l’officier charger de donner châtiment et la femme éplorée de remord, que l’on a condamné à … la chaise dans l’eau!
Bien sûr, des badauds sont mis à contribution.
Décidément, les droits de femmes étaient bien faibles à l’époque.
Les enfants, restés sur Shuti avec leurs copains, regardent la scène médusés, ne sachant pas quoi en dire…
La bonne dame finit bien à l’eau, pour la joie du public! Nos amis nous ont offert des biscuits fait maison pour notre départ.
Il est grand temps d’appareiller, un dernier coup d’oeil sur les jolies maisons de la rade,
Nous prenons la passe.
Bye-Bye Bermuda! Une courte escale intense, et haute en couleurs!
Cap sur les Açores!
Huet says:
Bravo pour ces magnifiques photos et cette promenade a Hamilton. Bon vent pour la traversée.
jeanfrançois says:
merci pour cette belle découverte,